Le BEREV a pour objectif de caractériser le cycle de l'eau et les flux de surface (énergie, eau et carbone) en milieu boréal afin d'accroître notre compréhension des processus hydrologiques et hydrométéorologiques en présence de neige abondante, en support à une meilleure modélisation et à de meilleures pratiques forestières. Le BEREV dispose notamment d'équipements micrométéorologiques au-dessus de la canopée. Visionnez le webinaire explicatif du BEREV : https://youtu.be/-bbwMuuYLYg
Le laboratoire d'hydraulique de l'Université de Sherbrooke est un des plus vastes au Canada. Il est utilisé autant pour les cours que pour la recherche ou la réalisation d'expertises. De nombreux montages et plusieurs canaux permettent la visualisation et l'expérimentation de presque tous les phénomènes de l'hydraulique à surface libre et sous pression. On y trouve notamment une pompe de 40 hp, un système de mise en charge, une station de jaugeage, des canaux, de nombreuses vannes et un canal à houle. Les instruments de mesures faisant appel aux plus récentes technologies comme la vélocimétrie doppler acoustique, sont reliés à des systèmes d'acquisition de données informatisées.
Traitement et analyse d’images d’observation de la terre en vue de cartographier et de modéliser des phénomènes environnementaux dans un contexte de changements climatiques. L’équipe de recherche en Télédétection Environnementale et NORdique (TENOR) travaille au développement et à l’application d’approches numériques et à l’élaboration d’outils d’analyse et d’aide à la décision applicables à divers contextes en faisant appel notamment à l’hydro-informatique, la géomatique et la télédétection. Le laboratoire de Télédétection Environnementale par Drones (TED) comprend différents types de drones et une large gamme de capteurs : deux caméras hyperspectrales (400-1700 nm), une caméra infrarouge thermique, une caméra multispectrale à filtres interchangeables et un appareil photo numérique. L’équipe TENOR dispose également d’un laboratoire informatique équipé de logiciels spécialisés en traitement d’images et en géomatique, ainsi que l’instrumentation terrain (géoradar, carottiers de neige et de glace, capteurs hydrométéorologiques, etc.) nécessaire au développement et à la validation des algorithmes.
La recherche réalisée au Laboratoire ouvert de géothermie (LOG) permet une meilleure compréhension des phénomènes souterrains de transfert de chaleur et d’écoulement diminuant les risques technologiques en géothermie. L'accès au laboratoire est « ouvert », inspiré de la philosophie des logiciels libres.
Le site NEIGE vise à contribuer à l’amélioration de l’estimation des apports en eau pendant la période hivernale grâce au perfectionnement des méthodes de mesure de la neige en milieu forestier, dans le biome boréal. Il permet d'évaluer la sous-captation horaire, bi-journalière et journalière des précipitations solides pour différents types de précipitomètres et de paravents installés à la Forêt Montmorency; de développer des équations utilisant des paramètres météorologiques usuels afin de permettre le débiaisage des données brutes de précipitation solide en fonction des appareils et des paravents utilisés; de comparer l’efficacité des appareils permettant l’estimation de l’équivalent en eau de la neige contenu dans le manteau nival; de favoriser le partage des données et des résultats entre les intervenants grâce à des activités de transfert de connaissance et des ateliers thématiques.
La station est située à 10 km au nord de Sacré-Coeur, à proximité de la rivière Ste-Marguerite, un affluent du Saguenay. La station est utilisée pour la formation en hydrométrie, géomorphologie, écologie et la recherche en hydrologie et sur les habitats des poissons. L'équipement scientifique inclut : une station météorologique, une station de suivi de la température de l'eau dans la rivière Ste-Marguerite, un ADCP mesurant le débit de mai à novembre dans la rivière Ste-Marguerite. Les usagers ont aussi accès à des ADCP mobiles (Sontek M9 et Teledyne Streampro), des pêcheuses électriques, thermographes et turbidimètres. Les installations incluent un espace laboratoire, un chalet avec salle de cours pour 30 personnes, un dortoir pouvant accueillir 35 personnes, une cuisine/cafétéria et un espace sanitaire avec douches. Elle est en opération de mai à novembre. La station appartient au Centre interuniversitaire de recherche sur le saumon atlantique (CIRSA) et est gérée par l'INRS.
Le Système d’observation de la Terre (EOS) fournira l’infrastructure nécessaire pour étudier et documenter les écosystèmes dans la vallée du fleuve Saint-Laurent (VFSL) au Québec dans le but de dresser un modèle prédictif quantitatif des interactions dans tout le système de géobiosphère-climatique de la région. Un aspect clé du EOS réside dans sa capacité d’inclure une combinaison d’installations d’observation fixes ainsi qu’une infrastructure mobile flexible pour observer et analyser le Système terrestre dynamique (DES) dans les régions éloignées du Québec. Le climat de la VFSL se caractérise notamment par des conditions météorologiques exceptionnelles (p. ex. tempêtes de verglas), des utilisations variées du territoire (urbaine, naturelle, etc.) et des flux de biodiversité (perte d’espèces et envahissement).
