S'inspirant des traditions juridiques des peuples autochtones, ce courant s'inscrit dans le mouvement écocentrisme, qui considère que l'homme n'est plus le « maître » de la nature, mais celui de l'espèce. Considérant que l'état du fleuve Saint-Laurent, le plus grand cours d'eau du Québec, s'est détérioré au fil des ans, l'Observatoire international pour les droits de la Nature (OIDN) a rédigé un projet de loi visant à reconnaître le fleuve Saint-Laurent en tant qu'entité juridique et sujet de droit. Le projet de loi a été publié au printemps 2021 et est disponible dans l'ouvrage collectif intitulé « L'entité juridique du fleuve Saint-Laurent et des rivières du monde ».
Afin d'établir une alliance citoyenne autour du fleuve Saint-Laurent et dans le cadre de la Journée mondiale des rivières et des rivières, l'OIDN a tenu une consultation publique le 26 septembre dernier afin d'entendre les opinions des citoyens sur ce sujet. Cette consultation se poursuit et toute personne intéressée est invitée à répondre à une série de questions, dont la détermination du meilleur gestionnaire du fleuve, le droit d'être reconnu sur le fleuve Saint-Laurent et la pertinence d'étendre ce statut. aux autres tribunaux.
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